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Un coup de fatigue qui coûte cher

En manque totale de réussite (38,5% aux tirs) face à la défense très physique de Leiden, le Spirou a subi une lourde défaite (67-86) dans ce match aller. Il faudra créer l’exploit ce mercredi, aux Pays-Bas, pour encore rêver d’une finale.

 

« Nous ne sommes pas des robots », voilà les mots, très censés, de Sam Rotsaert après le match de ce lundi soir. Loin de remettre la « victoire méritée de Leiden qui était plus fort ce soir » en cause, le coach carolo pointait plutôt la cadence infernale que viennent de vivre les Carolos. « On vient de jouer 9 matchs en 22 jours. On manquait de fraîcheur et ça s’est vu dès le début. On n’avait pas les jambes et on manquait d’énergie. On n’a pas vu le vrai Charleroi ce soir. »

Si Leiden a en effet eu le temps de savourer son titre de champion des Pays-Bas et de préparer cette rencontre, il y a 48h, le Spirou, quant à lui, se battait encore pour sa qualification à la Lotto Arena. Et d’entrée de jeu, le physique des visiteurs et leur intensité défensive ont fait la différence. Rapidement mené au score (6-19), il fallait la montée au jeu de Rafael Lisboa pour mettre un peu de liant sur le parquet (14-19). « C’est difficile car le danger vient de partout chez eux. Et si rien ne se passe, ils peuvent donner la balle à Hammond (23 points) et Collins (10 points) pour créer quelque chose. » Mais si les Néerlandais s’envolaient au marquoir (22-33), Milan Samardzic n’avait pas l’intention de baisser les bras. Le meneur du Spirou était intenable et plantait dix points de suite alors qu’Archange Bolavie assurait défensivement. Résultat, malgré aucun point inscrit par Jhivvan Jackson en première mi-temps, le score à la pause était de 33-39.

Toujours en difficulté face au physique de Leiden, Sam Rotsaert tentait toutes les combinaisons possibles (les frères Samardzic et Lisboa ensemble sur le terrain ; même chose pour Prepelic et Schoepen). Des choix payants puisqu’on ne pointait qu’à quatre unités (52-56) à l’entame du dernier acte. Malheureusement, c'était aussi le moment choisi par Maarten Bouwknecht pour sortir de sa boite. Le meneur inscrivait 14 points en 10 minutes et l’écart ne cessait de grandir (60-83) pour finir avec 19 longueurs de retard pour nos joueurs (67-86). « Quand tu es fatigué et que tu joues contre cette équipe, c’est très compliqué. J’ai quand même vu de bonnes choses et mes joueurs ont tout donné. Je suis fier d’eux », conclut Sam Rotsaert.

Se qualifier pour la finale risque d’être très compliqué à présent puisqu’il faudra remonter 19 points ce mercredi, aux Pays-Bas, pour passer. Mais ne dit-on pas qu’au Spirou, rien n’est impossible ?

 

Charleroi 67

ZZ Leiden 86

Les quarts : 14-21/19-18/19-17/15-30

Fogang 3, Libert 5, Milan Samardzic 16, Schoepen 6, Adzeh (-), Vukan Samardzic 0, Lisboa 13, Prepelic 2, Makwa 0, Bolavie 6, Jackson 10, Kuta 6.

Retrouvez les statistiques complètes de la rencontre par ici. 

 

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