Revue de presse : Fred Wilmot
Posté le Vendredi 6 décembre 2019 à 15:46, par Corentin
Hier, la DH a consacré un bel article sur le Centre de Formation et sur son directeur, Fred Wilmot. Découvrez le ci-dessous.
Connaissance, exigence, clairvoyance et humanisme. Résumer Fred Wilmot en quatre mots, le pari est risqué, voire
impossible. Mais les caractéristiques évoquées font en tout cas partie intégrante du personnage qui coache les Spirou B et est
assistant chez les Lions.
“Il connaît suffisamment le basket pour entraîner une équipe de D1” , assure Fulvio Bastianini, son compère durant cinq ans à
Liège. Et il est doué pour transmettre son savoir. “Ma formation de professeur d’éducation physique y est pour quelque chose” ,
reconnaît l’intéressé.
Il a ensuite été rapidement recruté par la Fédération. Sa force vient également de sa rigueur. “Je suis persuadé qu’on peut
toujours être meilleur si on s’applique vraiment.” Afin de pousser ses ouailles à se surpasser, il n’hésite pas à entrer en
éruption. “Mais j’utilise toujours le renforcement positif pour faire passer mon envie de gagner.”
De l’humain avant tout
Pour y parvenir, il se plonge dans les ouvrages de coachs renommés pour s’imprégner de leurs techniques. Mais c’est surtout
de l’un de ses coachs qu’il s’inspire. “Je l’ai entraîné en cadets à Gilly. Ça a dû le marquer” , sourit Fulvio Bastianini. Les deux
hommes se sont retrouvés quelques années plus tard, toujours à Gilly. “Il m’a transmis une réelle passion pour le basket” ,
reconnaît Fred Wilmot. “ On a travaillé longtemps ensemble. On était toujours sur la même longueur d’onde” , renchérit Fulvio
Bastianini, qui reconnaît en son élève un autre trait de caractère commun. “Il paraît froid au début mais il est sensible et son
groupe lui tient à coeur.”
Wilmot ne dément pas en affirmant miser davantage sur l’humain que sur le basketteur. Une vertu rare dans le sport de haut
niveau. “On s’intéresse plus aux performances qu’à l’aide à la performance en Belgique” , déplore-t-il.
Pour sa part, il tient à établir une véritable structure là où il passe. “Je veux qu’au terme de mon travail on voit une amélioration
de la situation ” , poursuit celui qui a refusé plusieurs offres alléchantes, faute de vision à long terme. “Je n’avais pas le feeling ”
,reconnaît celui avec qui d’innombrables jeunes ont eu ce feeling et s’en réjouissent.
Hadrien Meignant
Belga
